Mark étant souvent dans la lune, il oubliait quelques fois de se nourrir. Et son frigo n’était pas vraiment souvent remplit, parce qu’il fallait se déplacer jusqu’au supermarché, acheter de la nourriture, etc. Et il oubliait souvent de le faire. Mais quelques jours auparavant, il y avait fait un saut et avait acheté de quoi se nourrir pour un mois environ, au moins, comme ça, il n’aurait pas besoin de retourner ici. Mais là, la situation devenait critique, il n’y avait plus aucun contact avec le monde extérieur et du coup, le supermarché ne se remplissait plus. Il fallait qu’il y retourne avant qu’il ne soit entièrement vidé, sinon, il n’aurait plus rien.
La plupart des habitants avaient eu la même idée, d’ailleurs. Il était bondé et tout le monde avait son caddie remplit à rebord de choses inutiles, comme vingt paquets de farine, alors qu’on n’avait jamais besoin d’autant de farine, à moins de vouloir faire son pain soi-même. Mark, lui, voulait juste un paquet de farine, six ou sept de pâtes, du lait, et de la viande à congeler. Là, au moins, c’était utile… Les gens, dans le besoin, faisaient n’importe quoi. Ils achetaient en abondance alors que de cette manière, les autres ne pouvaient pas acheter non plus, ce qui était bête, car ils n’avaient pas besoin d’autant de choses et les autres si. Mais bon, les gens étaient cons et on n’y pouvait rien…
Mark tenait entre ses mains toute sa marchandise, se dirigeant vers les caisses bondées, quand il percuta quelqu’un de plein fouet.
« Je suis désolé, vraiment ! J’ai pas fait attention… »
Il était encore plongé dans ses pensées, comme d’habitude, lorsque c’était arrivé. Venant de lui, ça n’était pas étonnant, il était toujours dans la Lune… Il n’était jamais vraiment dans un état normal, en fait, son état normal était d’être dans son monde. Il adressa un sourire gêné à la personne avant de se pencher pour ramasser toutes ses affaires, maintenant étalées par terre. Il n'allait pas les laisser là.. D'ailleurs, une personne venait de marcher sur l'emballage de son steak, plus personne ne faisait attention attention à rien. Mais il ne pouvait rien dire, si lui-même faisait plus souvent attention alors il n'aurait percuté personne.